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Date : 20091029

Dossier : A-630-08

Référence : 2009 CAF 316

 

CORAM :      LA JUGE SHARLOW

                        LA JUGE LAYDEN-STEVENSON

                        LE JUGE RYER

 

ENTRE :

PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

demandeur

 

 

et

 

 

 

SONJHA SURAGE-JAMES

défenderesse

 

 

 

Audience tenue à Toronto (Ontario), le 29 octobre 2009.

Jugement rendu à l’audience à Toronto (Ontario), le 29 octobre 2009.

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR :                                                    LE JUGE RYER

 


 

Date : 20091029

Dossier : A-630-08

Référence : 2009 CAF 316

 

CORAM :      LA JUGE SHARLOW

                        LA JUGE LAYDEN-STEVENSON

                        LE JUGE RYER

 

ENTRE :

PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

demandeur

 

et

 

 

SONJHA SURAGE-JAMES

défenderesse

 

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE LA COUR

(Prononcés à l’audience à Toronto (Ontario), le 29 octobre 2009)

LE JUGE RYER

[1]               Il s’agit d’une demande de contrôle judiciaire de la décision par laquelle le juge‑arbitre R.C. Stevenson (CUB 71377) a rejeté, le 4 novembre 2008, l’appel interjeté par le procureur général du Canada à l’encontre de la décision d’un conseil arbitral (le conseil).  Le conseil a accueilli l’appel de Mme Sonjha Surage‑James, statuant qu’aucun des bénéfices non répartis de Fotscanada Inc. (la société) ne pouvait lui être attribué comme rémunération provenant d’un travail indépendant au sens de l’article 35 du Règlement sur l’assurance‑emploi, DORS/96‑332 (le Règlement), pendant la période où elle touchait des prestations de maternité et des prestations parentales en vertu de la Loi sur l’assurance‑emploi, L.C. 1996, ch. 23.

 

[2]               Devant le conseil, la Commission de l’assurance‑emploi a fait valoir que, aux fins de l’article 35 du Règlement, Mme Surage‑James était travailleuse indépendante parce qu’elle était propriétaire de la totalité des actions de la société.  Le conseil a rejeté cet argument en se fondant sur plusieurs conclusions de fait.  Il a conclu que, même si Mme Surage‑James était à l’origine de sa constitution en société et en était la seule actionnaire et signataire autorisée, l’entreprise était exploitée par son époux, et ses activités concernant cette entreprise se limitaient à la signature de lots de chèques en blanc que son époux utilisait, au besoin, dans le cadre de son exploitation quotidienne de l’entreprise, et pour certaines autres questions mineures.  Le conseil a également conclu que Mme Surage‑James ne tirait aucun revenu de la société.

 

[3]               À notre avis, le juge‑arbitre a déterminé à juste titre qu’il devait examiner la décision du conseil selon la norme de la décision raisonnable, et nous ne sommes pas convaincus qu’il ait commis une erreur justifiant notre intervention dans l’application de cette norme de contrôle à la décision du conseil.

 

[4]               Par conséquent, la demande de contrôle judiciaire sera rejetée avec dépens.

 

 

   « C. Michael Ryer »

j.c.a.

Traduction certifiée conforme

Diane Provencher, LL.B.


COUR D’APPEL FÉDÉRALE

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER

 

 

DOSSIER :                                                    A-630-08

 

DEMANDE DE CONTRÔLE JUDICIAIRE DE LA DÉCISION RENDUE PAR MONSIEUR LE JUGE STEVENSION, EN SA QUALITÉ DE JUGE‑ARBITRE, LE 4 NOVEMBRE 2008, DANS LE DOSSIER NCUB 71377

 

INTITULÉ :                                                   PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA c.

                                                                        SONJHA SURAGE-JAMES

 

LIEU DE L’AUDIENCE :                             Toronto (Ontario)

 

DATE DE L’AUDIENCE :                           Le 29 octobre 2009

 

MOTIFS DU JUGEMENT DE

LA COUR :                                                    LES JUGES SHARLOW, LAYDEN-STEVENSON ET RYER

 

PRONONCÉS À L’AUDIENCE PAR :       LE JUGE RYER

 

COMPARUTIONS :

 

Sadian Campbell

POUR LE DEMANDEUR

 

Jonathan J. Sommer

POUR LA DÉFENDERESSE

 

 

AVOCATS INSCRITS AU DOSSIER :

 

John H. Sims, c.r.

Sous-procureur général du Canada

Toronto (Ontario)

POUR LE DEMANDEUR

 

 

 

Jonathan J. Sommer

Avocat

Toronto (Ontario)

POUR LA DÉFENDERESSE

 

 

 

 

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